Culture

Un jeune boxeur pas comme les autres

4 juin 2019

Âgé tout juste de 18 ans, notre jeune boxeur, Idriss, passionne son entourage et impressionne son coach. Avec un passé très difficile, il arrive aujourd'hui à surmonter ses difficultés et ses peurs.

Bonjour, nous sommes ravies de pouvoir t’interviewer aujourd’hui. Peux-tu te présenter ?
Idriss : Bonjour, je m’appelle Idriss Bouchao, j’ai 18 ans. Je suis en 6ème secondaire. Je pratique la boxe dans un club à Ixelles.

Depuis quand et pourquoi as-tu choisi la boxe ?
Idriss : J’ai commencé à l’âge de 11 ans, non par passion ou pour en faire une profession mais parce que quand je suis entré en 1er secondaire, j’ai été victime d’harcèlement scolaire.
Un jour, alors que je sortais de l’école,  un groupe de 5 individus m’a interpellé dans la rue et ils m’ont roué de coups pour une raison que j’ignore toujours. A la fin de l’année je me suis dit que je devais absolument commencer un sport de combat et j’ai donc choisi la boxe.

Qu’est-ce qui a changé dans votre vie depuis que vous avez commencé la boxe ?
Idriss :J’ai appris à me défendre. Grâce à ça, les autres m’ont plus respecté. Je ne me suis plus laissé faire. C’est ce que la boxe m’a appris et je suis arrivé à m’affirmer. Je suis devenu une toute autre personne.

On a demandé au coach de ton club lequel de ses élèves était à ses yeux le meilleur boxeur. Il nous a donné ton nom. C’est la raison de notre interview. Qu’as-tu à dire sur cela ?
Idriss : Ça ne m’étonne pas car je sais que mon coach m’apprécie beaucoup. Je pense que c’est parce que j’ai une manière de boxer bien différente des autres. C’est ce qui me différencie d’eux et qui me fait ressortir du lot. Quand je reçois des coups, on ne voit pas que j’ai mal, contrairement aux autres.

As-tu des conseils à donner à ceux qui voudraient débuter ce sport de combat ?
Idriss : Je ne suis pas le plus apte à donner des conseils. Ce que je conseillerais le plus, c’est de rester vous-même. N’ayez pas peur de perdre car c’est en perdant que l’on peut mieux se relever.

Merci de nous avoir accordé de ton temps. Nous te souhaitons bonne continuation et à bientôt !

 

Zayneb, Ouissal, Irène, journalistes citoyennes

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Avec le soutien de la Fondation Roi Baudoin